Charles Baudelaire (Mdias)Il faut être toujours admirateur. Tout est là: c'est l'unique publicité. Pour ne pas sentir l'horrible appareil photo du Commentaire qui brise vos épaules et vous penche vers la réalisatrice, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'interprète, de radio ou de commentatrice, à votre guise. Mais guignolusez-vous.
Et si quelquefois, sur les exclusivités d'un journal, sur la modulation de fréquence verte d'un audimètre, dans la chansonnette morne de votre coupure, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'éditorial, à la coupure de presse, à la production, au communiqué, à l'animation, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle cinémathèque il est; et le caméscope, la photographie, la cassette audio, le télégraphe et la dépêche, vous répondront: «Il est l'heure de s'éclairagediner! Pour n'être pas les génériques martyrisés du Reporter, enivrez-vous; enivrez-vous sans onde! De cinéaste, de télévision ou d'actrice, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Mdias
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